Un transporteur regardé à la loupe

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Surexposé avec la reprise d’AB Trans fin 2012, période qui a mis en avant l’existence de sa filiale en Bulgarie, le plus gros transporteur de Loire-Atlantique doit faire face à une administration soupçonneuse alors qu’il poursuit la fusion des deux activités dans un climat économique dégradé.

Octobre 2012 : la presse économique et professionnelle salue la reprise des actifs d’AB Trans par Bomex pour un euro symbolique. Même si d’aucuns pensent qu’un convalescent reprend un malade, tout le monde retient surtout l’implication du fonds stratégique d’investissement (FSI), filiale commune de l’Etat et de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et d’océan participations (filiale du crédit mutuel) : partie prenante dans le rapprochement des deux transporteurs, le FSI apporte au capital de l’entreprise de Saint-Géréon, près de Nantes, pas moins de 2,5 M€ en obligations convertibles à 7 ans. De quoi répondre au besoin en fonds de roulement de l’entreprise. Ce soutien d’envergure est d’ailleurs la raison pour laquelle Bomex prend la parole face à la presse. « Nous souhaitions envoyer un signal fort à la p

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