Que faire face à la hausse des primes d’assurance et le rétrécissement du marché ?
À un moment donné, dans ce secteur comme dans d’autres, on était peut-être un peu trop consommateurs de produits assurantiels… Et aujourd’hui, il y a un virage. La période de la consommation à tout crin, où l’on déclarait absolument tous les sinistres, c’est fini. On doit au contraire entrer dans une politique où il faut accepter, pour les plus petits incidents, de s’auto-assurer.
C’est-à-dire ?
Il faut faire de la rétention et ne transférer à l’assureur que les sinistres qui nécessitent absolument un financement extérieur. Cette prise en charge représente tout de même une charge, plus facile à prendre en compte par les plus grandes entreprises. Mais ne pas transférer trop de sinistres limite la fréquence, ce qui est un argument majeur pour les assureurs. Car, pour l’assureur, la fréquence entraîne la gravité et conduit à provisionner en anticipation d’un sinistre important. Quand on a un petit sinistre r
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