Selon la méthode d’évaluation appliquée, actuellement l’écart salarial entre les hommes et les femmes varie de 9 à 25 %. Et pourtant, depuis la première loi dite « Roudy » du 13 juillet 1983, un bon nombre de textes législatifs consacrent cette égalité qui semble si difficile à obtenir. La dernière loi en la matière est celle du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel (n° 2018-771) qui dispose que « L’employeur prend en compte un objectif de suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes » (art. 104).
Le principe étant posé, reste à savoir ce que l’on entend par « rémunération ». Cette notion englobe le salaire de base et tous les autres avantages et accessoires (primes, bonus, gratifications, avantages en nature…), quelle qu’en soit l’origine : accord collectif (convention collective, accord d’entreprise), usage de l’ent
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