La belle épopée du transmanche

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Née en 1999 pour transporter de la bière, TSA n’a eu de cesse que de se diversifier et de grandir. Partie de 20 camions, la belle PME compte aujourd’hui près de 600 cartes grises et 55 000 m2 d’entrepôts. Sa botte secrète ? Le transport vers l’Angleterre.

Ces deux-là sont assurément complices. Dès qu’ils s’expriment sur TSA, ils parlent de conquête de marchés, d’informatique embarquée, de services ajoutés. Patrick Wecxteen, directeur transport et logistique, et Fabrice Declercq, directeur opérationnel, ne sont pourtant pas les patrons de TSA. Mais ils ont carte blanche. « Notre force, c’est de n’avoir qu’un actionnaire, qui nous fait entièrement confiance. Et surtout, TSA ne reverse aucun dividende : notre président tient à ce que tous les bénéfices soient réinvestis dans l’outil », confient-ils. Leur président n’est autre qu’André Pecqueur, patron emblématique des Brasseries de Saint-Omer (105 millions de chiffre d’affaires). Lorsqu’il crée TSA en 1999, c’est d’abord pour assurer le transport de sa propre production de bières. Le nom de Transport Saint-Arnould est d’ailleurs dir

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