Trois à quatre camions sur les routes pendant les quinze premiers jours du confinement, une dizaine au quotidien les semaines suivantes, le plus souvent en demi-journées. Comme nombre de confrères, les Transports Berrier-Barbier ont subi de plein fouet la crise du Covid-19. L’intégralité de la flotte a seulement réussi à reprendre la route le mardi 19 mai, une semaine après la levée des premières restrictions, et dans le brouillard le plus total, estime Sébastien Berrier, dirigeant de l’entreprise, depuis son bureau des Attaques, avec vue sur la campagne calaisienne. « Dans notre secteur d’activité, le vrac, nous fonctionnions déjà en flux tendus avec des visibilités souvent uniquement à la semaine, commente le transporteur. Désormais, la tension est encore plus forte, avec des volumes en dents de scie et d’importantes variations selon les jours. Excepté pour un ou deux clients, je ne sais absolument
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