« 2024 sera une année blanche et on verra en janvier, indique Patrice Clos, secrétaire général de Force ouvrière transport. Les patrons renvoient cela aux calendes grecques pour gagner du temps, mais les premiers échanges débutant en janvier, si on aboutit à quelque chose ce ne sera pas avant mars ou avril. » Après un arrêt du dialogue social suite à un blocage concernant la logistique, le dialogue a repris en octobre entre syndicats de salariés et patronat. Infructueux, il a néanmoins permis de fixer un nouveau rendez-vous en janvier 2025.
Du côté des syndicats, la CFTC, la CFDT et le SNATT CFE CGC n’ont pas avancé de revendication salariale, Force ouvrière a demandé une revalorisation des grilles conventionnelles de 3,5% et la CGT de 7%. « On a voulu être raisonnables en maintenant les écarts avec le Smic », précise Patrice Clos.
Les organisations patronales, de leur côté, sont venues soit avec un mandat à zéro, soit sans mandat. « Nous avon
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