Deux champs d’action sont possibles contre la pénurie qui devient structurelle : la branche et l’entreprise. La branche représente la réponse naturelle vers laquelle se sont tournées massivement les entreprises via notamment les organismes de formation ou, en son temps, l’armée, pour constituer des viviers de candidats à la profession de conducteur. Des avancées sérieuses dans l’attractivité y ont été accomplies, notamment avec le contrat de progrès (il y a 20 ans) ou plus récemment par les couvertures de prévoyance obligatoires. Parallèlement, ces efforts d’attractivité ont été contredits par des injonctions paradoxales : réduire les accès à la profession par les formations diplômantes types FIMO, ou évaser ceux de sortie avec des dispositifs tels le CFA. Pareillement paradoxale est la politique d’écrasement des salaires vers un SMIC niveleur : dire « oui » servilement aux ukases d’un client toujours désireux de gagner quelques points de productivité, c’est risquer de devoir lui dire
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