Partie 3/4. Cette semaine, dans ce dossier consacré à la sinistralité, nous nous penchons sur le bien-être au travail qui est devenu un enjeu majeur pour toutes les entreprises qui voient la qualité de vie et des conditions de travail comme un vecteur d’attractivité. Dans cette 3e partie, Éric Veretout, expert d’assistance conseil à l’INRS et spécialiste du transport (routier, ferroviaire et maritime) et de la logistique, livre quelques clés pour diminuer la sinistralité dans les entreprises.
L’Officiel des transporteurs : Pourquoi le transport routier de marchandises connaît-il une forte sinistralité ?
Éric Veretout : Dans le transport, le conducteur routier est un travailleur isolé, notamment quand il effectue ses manœuvres (chargement/déchargement…). De plus, il évolue dans un environnement qui lui est étranger, voire inconnu, quand il intervient par exemple dans un nouvel entrepôt. Et même si les véhicules ont fait d’énormes progrès en matière de sécurité, ils n’en demeurent pas moins des machines très dangereuses. Dans le TRM, neuf accidents sur dix on
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