Hubert De Vauplane, avocat associé au cabinet Kramer Levin

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« Les nécessaires garde-fous risquent de décourager les ETI »
L’O.T. : Quel est l’intérêt pour une entreprise dont ce n’est pas le métier de consentir un prêt à une autre ?

HUBERT DE VAUPLANE : Une entreprise a intérêt à ce que ses partenaires économiques se trouvent dans une situation financière saine. Par exemple, un donneur d’ordre ayant besoin que son fournisseur lui livre à temps sa commande trouvera dans le crédit interentreprises un moyen d’aider ce dernier à consolider sa trésorerie. Par ailleurs, à l’inverse d’une plateforme de financement participatif, l’entreprise prêteuse prendra moins de risque en apportant des fonds à une société qu’elle connaît déjà puisque le crédit interentreprises nécessite un lien économique entre les deux entreprises.

Les conditions d’octroi du crédit interentreprises ne sont-elles pas trop draconiennes ?

H. de V. : En effet, le décret soumet le crédit interentreprises à une multitude de conditions qui rendent l’opération très complexe au risque de décourager les entreprises qui pourraient l’appliquer. Cependant les garde-fous apportés par le texte

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