La question sociale du mois

Article réservé aux abonnés

Chaque mois, une question inspirée de récents bouleversements des règles sociales et la réponse de Jean-Luc allègre, que l’on peut retrouver sur son blog « social-transblog ».

Coupables, mais pas toujours responsables, tel pourrait être synthétisé l’état d’esprit des dirigeants qui pensent le plus souvent que leur responsabilité personnelle peut être systématiquement recherchée lorsqu’une infraction professionnelle est poursuivie, quand bien même ils ne sont en rien engagés directement dans sa commission.

Deux logiques s’affrontent à propos de la délégation : si la tradition pénale fait remonter la responsabilité pénale de « l’employeur » vers le dirigeant de tête, le pragmatisme et l’efficacité de la répression supposent que dans bien des cas on considère que ce dirigeant, qui ne peut veiller à tout dans le moindre détail, peut déléguer ses pouvoirs à un collaborateur apte à les assumer. C’est ainsi que depuis plus de 100 ans (le premier arrêt validant la délégation date de 1902…) la jurisprudence reconnaît au dirigeant de tête, placé dans l’impossibilité matérielle de s’assurer du r

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Social

Social

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15