Cette question est absolument essentielle et la réponse donnée peut concourir à de réels déséquilibres sociaux dans l’ensemble de la profession. En effet, par la négociation de branche les partenaires sociaux ont de fait abandonné l’idée d’une rémunération horaire nettement supérieure au SMIC contre la reconnaissance d’un nombre d’heures de travail important, dépassant la durée légale grâce aux équivalences.
À la création du SMIC, le coefficient 138, par exemple, correspondant au groupe 6, octroyait à son bénéficiaire une rémunération de 38 % au-dessus du salaire légal mensuel minimum… autres temps autres mœurs… La « chronophagie » a fondé les équilibres sociaux de la profession, le fameux contrat de progrès ayant caractérisé ce mouvement en accordéon : plus d’heures reconnues contre tassement des taux horaires. Voilà pourquoi cette question de l’obligation de rémunérer les équivalences même si le temps de service n’atteint pas, pour un mois complet, 186 h pour un grand routier ou 169
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?