Le transport de fret va devoir baisser ses émissions de GES de 30 % pour les camions en 2030 par rapport à 2020, et déjà de 15 % en 2025. Ce qui laisse un calendrier « extrêmement serré » pour tenir compte du temps d’adaptation des constructeurs aux nouvelles motorisations. Il faudra également des infrastructures dédiées à l’horizon 2030, « ce qui implique que l’Europe se décide sur le sujet avant 2025 », lance Patrick Pelata, fondateur du cabinet d’étude Meta Strategy Consulting et ancien dirigeant de Renault, qui présentait les conclusions d’une étude au cours d’un webinaire organisé par l’Atec* ITS** France en mars 2023 portant sur la décarbonation du transport routier et les systèmes d’autoroute électrique (ERS). Or, 2025, c’est quasiment maintenant, et autant ne pas se rater sur le financement des infrastructures inadéquates. Si la conclusion penche – naturellement –
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