Philippe Pieri : Notre vision est très pragmatique. Carrefour est engagé dans la baisse des émissions de CO2 et actuellement le GNV, et surtout le bioGNV, représente la seule alternative crédible au diesel. Le bioGNV, c’est le carburant de l’avenir et d’aujourd’hui. En 2012, lorsque nous nous sommes lancés dans le GNV, on nous prenait pour des fous. Depuis, tout un écosystème s’est mis en place avec les transporteurs comme Perrenot, des distributeurs de gaz comme Engie et des constructeurs comme Iveco. Nous sommes obligés d’anticiper les décisions des villes vis-à-vis des ZFE et de l’exclusion du diesel, ainsi que sur les péages et les taxes CO2. Le risque maximum serait de ne plus pouvoir entrer dans les centres-villes. Plutôt que de réagir aux contraintes, nous préférons prendre les devants et influencer la solution grâce à notre masse. Nous avons poussé à l’ouverture de 14 stations bioGNV, qui monteront à 21 d’ici à la fin 2022. D’ici là, nous aurons déployé 1 200 camions b
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